« Un homme au visage livide » : réponse aux questions

1. a) Quels sont les personnages de l’histoire ? b) Restent-ils immobiles ? Justifiez votre réponse

Réponse : Les personnages de l’histoire incluent le policier André Brunel, le narrateur et le docteur Bougon. Ils passent rapidement à l’action en se rendant auprès de l’homme blessé dès qu’ils reçoivent l’appel téléphonique.

2. a) Qui parle dans les passages de dialogue ? b) À quoi servent ces passages ?

Réponse : a) Dans les dialogues, André Brunel, le narrateur et le docteur Bougon échangent entre eux.
b) Ces dialogues permettent de donner du relief aux personnages, de faire progresser l’intrigue et d’aider les lecteurs à comprendre les interactions entre eux.

3. Résumez l’énigme en quelques phrases.

Réponse : L’enigme de l’histoire repose sur deux mystères : l’identité de la personne qui a poignardé l’homme au visage livide et celle de l’individu ayant contacté le docteur Bougon pour demander de l’aide.

4. Relevez, au début du texte, une phrase de description. Quel est son intérêt ?

Réponse : Au début du texte, la phrase descriptive est : « Dans un lit dont le docteur achevait de relever les couvertures, un homme au visage livide gémissait. » Cette description sert à planter le décor tout en introduisant le personnage blessé de manière visuelle.

5. Relevez, au milieu du texte, une phrase qui n’est pas utile pour comprendre l’histoire. Quel est pourtant son intérêt ?

Réponse : La phrase suivante ne contribue pas directement à la compréhension de l’intrigue principale : « L’appareil est dans le salon. Jamais ce pauvre diable n’aurait eu la force d’aller téléphoner et de revenir ensuite se coucher… et puis, il n’y a pas une goutte de sang par terre. Pour que tu aies raison, il faudrait admettre que cet homme ait demandé du secours avant d’être frappé, et qu’il ait ensuite gentiment tendu le dos. » Elle n’ajoute pas d’élément clé à l’histoire principale.

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6. Par quels moyens le narrateur ralentit-il le récit ? Pourquoi le fait-il ?

Réponse : Le narrateur ralentit le récit à l’aide de descriptions détaillées et de dialogues. Par exemple, il prend le temps de décrire l’état du blessé (visage livide, draps tachés de sang) et les actions des personnages, comme lorsque Brunel se penche sur le blessé ou lorsque le docteur prépare de l’eau chaude. De plus, les dialogues entre les personnages insèrent une pause dans l’action, permettant au lecteur de réfléchir à ce qui est en train de se passer. Ce ralentissement a pour but de maintenir le suspense et d’immerger le lecteur dans l’ambiance pesante de la scène.

7. Quel est le temps du premier verbe ? et celui du deuxième ? Le récit est-il au présent ou au passé

Réponse : Le premier verbe utilisé dans le texte est « se précipitait », conjugué à l’imparfait, ce qui suggère une action en cours dans le passé.

Le deuxième verbe est « demeurait », également à l’imparfait, renforçant la continuité de l’action. Le récit est donc au passé, ce qui est typique d’un texte narratif classique où l’imparfait et le passé simple se combinent pour décrire les événements et les actions.

8. Rédigez une suite avec des dialogues et descriptions pour ralentir le récit.

Exemple :

André Brunel, toujours penché au-dessus du corps, observa attentivement les draps imbibés de sang. Le silence pesant de la pièce n’était interrompu que par le tic-tac lointain d’une horloge, comme une sourde menace. Soudain, il se redressa et fixa le docteur.

  • « Docteur Bougon, ce blessé… il n’a pas crié ? Personne n’a entendu un bruit ? »
  • « Non, rien. C’est cela qui est étrange, » répondit le docteur en fronçant les sourcils. « À croire qu’il savait ce qui allait arriver. »
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Brunel regarda autour de lui, ses yeux scrutant chaque recoin de la pièce. Les meubles poussiéreux, la lampe vacillante… Tout semblait figé, comme une scène de théâtre.

  • « Et cette porte, était-elle verrouillée à notre arrivée ? »
  • « Oui, absolument. J’ai dû forcer la serrure, » confirma le docteur, jetant un coup d’œil nerveux à la porte entrouverte. « Mais voyez-vous, ce qui me trouble, c’est ce téléphone… »

Le policier s’approcha de l’appareil, posé sur une petite table, son fil enroulé proprement.

  • « Jamais ce pauvre homme n’aurait pu… » murmura-t-il en laissant sa phrase en suspens.

Une bourrasque soudaine fit claquer la fenêtre, et Brunel sursauta. Il se retourna vivement, son regard croisant celui du docteur.

  • « Vous êtes sûr que personne n’est entré après notre arrivée ? »
  • « Aussi sûr que je peux l’être, » répondit le docteur d’une voix presque inaudible.

Le silence s’épaissit à nouveau. Puis, comme pour rompre la tension, une goutte d’eau tomba d’un robinet mal fermé dans le fond de la pièce. Brunel, troublé, murmura à lui-même :

  • « Quelque chose ne tourne pas rond ici… Je n’aime pas ça. »

Au même moment, un bruit sourd retentit depuis l’étage supérieur, et les deux hommes échangèrent un regard empreint d’inquiétude.

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